Lucien JOBERT

 

 

 

Mort pour la France le 16-01-1945 (Les Glières)

 

Né(e) le 07-04-1921 à Grenoble (38 - Isère, France)

 

Carrière

 

Statut

 

Unité

 

Mention

 

Cause du décès

 

Sources Cote

 

 

 

      Lucien Jobert a des attaches à SAINT-EGREVE. Sa famille passe la saison d’été dans une propriété familiale  dans le village de Saint-Robert.

 

 

 

         En 1941, Lucien JOBERT entre à l’école Militaire de Saint-Cyr, repliée à l’époque à AIX-en-PROVENCE. Au mois de novembre 1942, après l’invasion de la Zone Sud  par les armées allemandes et italiennes, il est rendu à la vie civile et encadre les Chantiers de Jeunesses.

 

 

 

         Il rejoint le Maquis de l’Oisans. Il participe aux combats, lorsque ce Maquis est attaqué par les Allemands en  août 1944.  Après la Libération de GRENOBLE, il est envoyé  avec des Maquisars de l’Oisans sur le front des Alpes. Ils constituent  un des éléments du 11ème BCA. Dans cette unité le Chef de la Section Eclaireurs-Skieurs III  ‘’SES III‘’ est  le lieutenant  Buisson-Debon, ex-Commandant du 3ème Bataillon FTPF , dont le Maquis était à PROVEYZIEUX.  Ils vont participer ensemble à plusieurs combats.

 

 

 

         Le 16 janvier 1945, le lieutenant  Lucien JOBERT commande l’avant-poste  des Glières près de BRAMANS (Haute-Savoie). Le poste est touché par des tirs  d’artilleries ennemies. Le lieutenant bien que déjà blessé, sort pour évaluer la situation,  il est fauché par un tir de mitrailleuse. Des morts et blessés sont à déplorer.

 

Des renforts, sous le commandement  du capitaine MIALONIER  et du lieutenant LANNES, arrivent de BRAMANS . On ne pourra relever le corps du lieutenant JOBERT qu’à la nuit, car la zone est battue par le feu ennemi.

 

 

 

          Il est cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants :

 

        

 

         « Jeune Officier qui inspirait confiance par son calme et son courage, aimé  

 

         de  ses hommes, estimé de ses supérieurs.   Etant à un avant-poste, a été   

 

         pris   avec sa section sous un violent tir d’artillerie le 16 janvier 1945.   Ayant

 

         déjà plusieurs morts   et étant  lui-même  sérieusement  atteint, est sorti de  

 

         son poste de commandement  pour se rendre  compte de la  situation et de   

 

         la conduite à tenir. Est tombé mortellement atteint par une rafale de

 

         mitrailleuse.»

 

 

 

Lucien JOBERT, repose dans le caveau familial

 

du cimetière de SAINT-EGREVE.