Jean MOULIN

 

1899  -  1943

 

Haut – Fonctionnaire

 

Fondateur du C. N. R. 

 

Compagnon de la Libération

 

Chevalier de la Légion d ’ Honneur

 


 

Jean MOULIN, étudie le droit à MONTPELLIER. Il entre très jeune dans la carrière préfectorale, il est sous-préfet à 26 ans à ALBERTVILLE en 1925.

 

 

 

 Pierre COT député de CHAMBERY, nommé ministre de l’Air en 1934, l’appelle auprès de lui   comme chef de cabinet. Il assume cette fonction dans les ministères du Front Populaire de 1936 à 1938.

 

 

 

Préfet d’Eure-et-Loir, à CHARTRES en 1940 il affronte la ruée des troupes allemandes. PETAIN chef de l’Etat Français ne peut pas supporter un préfet patriote,  il met  en novembre 1940 Jean  MOULIN  à la retraite à 41 ans.

 

 

 

En zone non-occupée, il noue des contacts avec la Résistance. Il gagne LONDRES en octobre 1941, il rencontre le Général de GAULLE, il lui propose d’unifier la Résistance. Parachuté en France le 31 décembre 1942, il va lutter obstinément pour l’unifier.  Après un deuxième voyage éclair à LONDRES, il revient avec la mission de représenter le Général de GAULLE en France, celui-ci le  fait Compagnon de la Libération le 17 octobre 1942.

 

 

 

Jean MOULIN, parvient le 27 mai 1943, non sans difficulté, à conclure un accord entre toutes les organisations de Résistance et à constituer le Conseil National  de la Résistance ‘’CNR’’.

 

Le Général de Gaulle écrira au sujet du CNR :

 

«  … Je fus à l’instant même plus fort,  tandis que WASHINGTON et LONDRES mesuraient sans plaisir, mais non sans lucidité, la portée de l’événement… »

 

 

 

Hélas, suite à une dénonciation, Jean MOULIN est arrêté le 21 juin 1943 à CALUIRE dans la banlieue  de LYON, avec huit autres Résistants.  Le sinistre Klaus Barbie de la Gestapo se charge de l’interroger. Il le torture pendant deux semaines. Transféré à PARIS, puis en Allemagne, il meurt  des suites des sévices qu’il a subi tant à LYON qu’à PARIS.

 

 

 

C’est Georges BIDAULT qui le remplace à la Présidence du CNR.

 

 

 

Il est incontestable que la détermination de Jean MOULIN pour unifier la Résistance dans le CNR a été le facteur essentiel dans la reconnaissance du Gouvernement Provisoire de la République Française  «G.P.R.F »  par  les Américains et les Anglais…. et a permis à la France de participer en tant que quatrième Grand à la reddition sans condition de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.

 

Jean MOULIN aura marqué  l’histoire de France et il restera dans nos mémoires, comme l’unificateur de la Résistance.

 

 

 

A SAINT-EGREVE, la rue Jean MOULIN part de l’avenue de Karben et se termine par une petite place dans le quartier de Rocheplaine.

 

 

 

A SAINT-MARTIN-le-VINOUX, dans le quartier de la Buisseratte la rue Jean MOULIN part de la rue  Pierre SEMARD pour aboutir rue Félix FAURE