Général Charles de GAULLE

 

1890  -  1970

 

Militaire, homme politique,

  Sous - Secrétaire d’Etat, 1940

  Président du Comité National Français à Londres, 1941

 Chef de la France Combattante,  1942

 Chef du Gouvernement  Provisoire de la République, 1944

 Chef du Gouvernement, 1945/1946 – 1958

 Président de la République, 1959/1969

 

 

Charles de GAULLE,  est né le 22 novembre 1890 à LILLE. Ayant choisi le métier des armes, il sort sous-lieutenant  de l’école militaire de SAINT-CYR en 1912. En 1916 pendant la guerre de 14/18, vers DOUAUMONT, la compagnie du Capitaine de GAULLE est pratiquement anéantie ; celui-ci, grièvement blessé à la cuisse gauche, est fait prisonnier. A plusieurs, reprises il tente de s’évader ; à chaque fois il est repris. Les Allemands le transfèrent dans un camp spécial où il restera jusqu’à la fin de la guerre.  

           De 1931 à 1937 il occupe des fonctions au Secrétariat Général de la Défense Nationale, qui l’entraîne dans le monde politique.

          Le 3 septembre 1939 à la déclaration de guerre, Colonel il commande les chars de la Ve Armée en Alsace. Il a quelque inquiétude devant le déroulement   de cette «drôle de guerre ». L’immobilisme des forces anglo-françaises   lui apparaît favorable à l’Allemagne. Il y a un profond divorce entre lui et l’ensemble des chefs de l’armée française.

 

En mai 1940, vers LAON à la tête de sa division, il oppose une grande résistance aux chars allemands ; ce fait d’armes lui vaut une citation et le grade de général de brigade.

 

 Le 6 juin 1940, Paul REYNAUD le fait entrer dans son gouvernement comme Sous-Secrétaire d’Etat à la guerre.

 

La rupture du front de la Somme ouvre la voie à la ruée allemande. Le 6 juin 1940, de BORDEAUX où le gouvernement s’est replié, Paul REYNAUD annonce sa démission, laissant la place aux partisans de la capitulation, PETAIN et WEYGAND en tête.

 

Le 17 juin 1940 le Général  de GAULLE décide de partir à LONDRES. Le même jour  à BORDEAUX, le Maréchal PETAIN lance un appel  pour faire accepter comme un moindre mal l’armistice et plus tard l’abolition de la République, puis la collaboration avec l’Allemagne nazie.

 

 Le 18 juin 1940, de LONDRES, de GAULLE Général sans troupe, qui officiellement ne représente rien et qui est peu connu, lance un appel (qui deviendra historique). Il explique la défaite et ouvre des perpectives d’espérance. Ce qu’il propose paraît bien peu réaliste. C’est pourtant lui qui est porteur d’avenir. Sa démarche se trouve en accord avec des hommes et des femmes qui sur le sol de France, ne pouvant accepter  l’humiliante défaite  et la collaboration avec les nazis, se sont eux aussi engagés dans la lutte, appelée ‘’La Résistance‘’,    créant un nouveau nom propre.

 

 En juillet 1940  sur les antennes de la radio anglaise la B.B.C. des émissions régulières dont l’indicatif sonore « Ici LONDRES, des français parlent aux français »  seront un lien d’une importance capitale entre la «France Libre », la Résistance et les Français. Elles permettent au Général de GAULLE de s’adresser au peuple français et de faire parvenir des messages secrets à la Résistance.

 

Le 2 août 1940 le gouvernement de PETAIN fait condamner le Général de GAULLE à mort  par contumace par le tribunal militaire de CLERMONT-FERRAND.

 

Le 24 septembre 1941, le Général de GAULLE  devient le président du «Comité National Français »

 

En novembre 1942, éclate une grave crise ; les Alliés anglo-américains le tiennent à l’écart du débarquement en Afrique du Nord;  ils demandent au Général GIRAUD de prendre le commandement des Forces Françaises en Algérie et d’organiser la collaboration avec les Américains. Le plus surprenant est qu’ils désignent à la tête du pouvoir civil l’Amiral DARLAN (second personnage du gouvernement de PETAIN) qui se trouvait par hasard à Alger. Ces états de faits provoquent la colère et l’indignation du Général de GAULLE  et de la Résistance. Une intense activité se déploie entre le Comité Français de LONDRES et la Résistance de France pour le soutien au Général de GAULLE.

 

 

 

Le 30 mai 1943 il peut enfin arriver à ALGER. Le 3  juin est créé le Comité Français de la Libération Nationale, qui devient  en juin 1944 le Gouvernement Provisoire de la République Française.

 

Le 6 juin 1944, enfin le débarquement a lieu sur les côtes de Normandie. Le 14 juin le Général de GAULLE arrive à BAYEUX, une des premières villes libérées. Il y installe immédiatement les nouvelles autorités françaises.

 

A partir du 19 août 1944 les Résistants des Forces Françaises de l’Intérieur «FFI » engagent  la bataille pour la Libération de Paris. Le 25  août le Général de GAULLE est accueilli par le Comité  Parisien de Libération  à l’hôtel de Ville, il prononce sa première allocution dans PARIS Libéré.  « PARIS, PARIS outragé ! PARIS brisé ! PARIS martyrisé ! Mais PARIS Libre ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des Armées de la France avec l’appui et le  concours  de la France tout entière, de la France qui  se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle… »

 

Début septembre 1944, se forme sous sa Présidence un gouvernement d’union,  composé de représentants de toute la Résistance, qui met en pratique des propositions du programme du Comité National de la Résistance «C. N. R.»

  

 A SAINT-EGREVE, le 17 septembre 1944 le Conseil Municipal de la Libération, décide à l’unanimité de donner à une partie de la R.N. 75, du Pont de Vence à la descente du Bonnais, le nom d’avenue Général de GAULLE

 

A SAINT-MARTIN-de-VINOUX la place Général de GAULLE se trouve  à  Pique – Pierre.