Conseil National de la Résistance – Jean MOULIN

 

 

 

Plaque apposée sur la crèche de Rocheplaine rue Jean MOULIN à SAINT-EGREVE. Elle a été inaugurée  le 27 mai 1993 pour le 50^e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (CNR)

 

         Après un deuxième voyage à LONDRES, Jean MOULIN revient en France avec la mission de représenter le Général de GAULLE et de poursuivre son travail d’unification de la Résistance.

 

         Jean MOULIN parvient, nom sans difficulté, à conclure un accord entre toutes les organisations de Résistance.    Le 27 mai 1943 est constitué à PARIS le Conseil  National de la Résistance. Le Général de GAULLE  a écrit dans ses ‘’Mémoires de Guerre’’  au sujet de la création du CNR,  (tome II pages 101)  « (…) je fus à l’instant même plus fort, tandis que WASHINGTON et LONDRES mesuraient sans plaisir, mais non sans lucidité, la porté de l’événement (…) »

 

         Jean MOULIN  est fait Compagnon de la Libération  le 17 octobre 1942 par le Général de GAULLE.

 

         Hélas, suite à une dénonciation, Jean MOULIN est arrêté le 21 juin 1943 à CALUIRE dans la banlieue de LYON. avec huit autres Résistants. Le sinistre Klaus BARBIE  de la Gestapo de LYON l’interroge et le torture pendant deux semaines. Transféré à PARIS, puis en Allemagne, il meurt au cours du trajet des suites des sévices qu’il a subi tant à LYON qu’à PARIS.

 

         C’est Georges BIDEAUDT, démocrate-chrétien qui le remplace à la tête du CNR.

 

         Le 15 mars 1944, le CNR adopte à l’unanimité son programme qui comporte à la fois un plan d’action immédiat contre l’occupant nazi et la collaboration pétiniste. Ce programme contient des mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste. Dans leur grande majorité, les Anciens Résistants sont restés fidèles à ce programme.

 

         En ce qui concerne le CNR il est incontestable que la détermination de Jean MOULIN pour unifier la Résistance a été un facteur essentiel : dans la reconnaissance du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) par les Américains et les Anglais et dans l’abandon du plan AMGOT qui visait à mettre la France sous administration américaine. Et à faire participer en tant que quatrième Grand la France à la reddition sans condition de  l’Allemagne nazie le 8 mai 1945