Carré Militaire
La Libération de SAINT-EGREVE a eu lieu le 22 août 1944.
Le 3 septembre 1944 le Comité de Libération mettait en place le Conseil Municipal provisoire de la République Française, constitué de Résistants et Patriotes en remplacement du Conseil municipal de l’Etat Français désigné par l’administration vichyssoise .
Une des premières délibérations du Conseil Municipal de la Libération ce jour là fut la création du «Carré Militaire ».
Le Carré Militaire regroupe quelques-uns des Fils de Saint Egrève Morts pour la France. A travers eux un hommage est rendu à tous, qu’ils reposent dans ce cimetière, ou en terres lointaines d’Allemagne, où le vent aura peut être éparpillée leurs cendres.
Leurs noms et leur sacrifice doivent rester gravés à tout jamais dans la mémoire des Saint-Egrévois.
« Morts pour la France » inhumés dans le « Carré Militaire »
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23 ans Résistant |
Arrêté le 19 octobre 1943 au cours des combats de TREMINIS, transféré à Lyon, condamné à mort par un tribunal militaire allemand le 26 novembre, il est fusillé le 23 décembre. Son corps a été retrouvé dans le charnier du fort de la Doua à VILLEURBANNE en 1945 |
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30 ans Résistant |
Il a été tué le 10 juin 1944, sur la route du Pré de l’Arc dans le massif de Belledonne , au cours d’une attaque surprise. |
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18 ans Nom de guerre « SAINT-ROBERT » Résistant |
Il a été tué le 10 juillet 1944 à SAINT-JEAN-de- MAURIENNE en Savoie. Ce jour là un groupe de Résistants de l’Oisans avait reçu la mission d’attaquer un dépôt d’armes des forces nazies. |
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20 ans Résistant |
Il a été tué le 13 août 1944 au Poursollet lors de l’attaque des forces nazies contre les Maquis de l’Oisans. Au Poursollet plusieurs stèles et plaques rappellent la mémoire de Jean et de ses camarades tués au cours de ces combats |
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Désiré BRUN 40 ans Victime civile |
Chef infirmier au pavillon de Vence de l’HPD Il a été tué au cours du bombardement du 26 mai 1944 qui a détruit le pavillon et tué 14 malades |
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28 ans Guerre 39/40
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Soldat au 14e Zouave, il a été gravement blessé le 24 juin 1940 au col de la Placette au cours des combats qui ont arrêté la progression de l’armée allemande sur GRENOBLE. N’ayant pas survécu à ses blessures il est mort le 25 juin 1940, le jour de la cessation des hostilités |
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Guy LAMOUROUX Guerre d’Algérie |
Il a été tué le 30 mai 1961 au cours de la guerre d’Algérie |
Cérémonie du 8 mai 2016 au carré militaire à Saint Egrève . photo jacques Rolland