Léo LAGRANGE, jeune député de trente-six ans est nommé en 1936 Secrétaire - d’Etat aux Sports et aux  Loisirs, poste que le gouvernement du Front Populaire vient de créer.

 

 

 

En un an et demi il accomplit un travail considérable pour le sport et le tourisme populaire. Léo LAGRANGE veut faire des 40 heures autre chose qu’un  «non travail». Il développe le sport à un large public populaire. Il multiplie les infrastructures sportives ; il finance rien que pour 1936, 263 projets de stades. Il institue le Brevet Sportif  Populaire, fonde l ‘Ecole Normale Supérieure d’Education Physique, lance le slogan «la neige pour tous ». Il cherche à démocratiser le tennis. Des subventions sont accordées aux Auberges de la Jeunesse…

 

 

 

Tout cela fut rendu possible grâce :  aux accords de Matignon signés le 7 juin 1936, qui font augmenter les salaires de 7 à 15 %,  à la loi des congés payés, à la loi des 40 heures par semaine, aux billets de congés payés réduisant de 40% le prix des transports. Les sacs à dos, la découverte de la mer, de la montagne, les troupes théâtrales, les chorales… sont encore dans la mémoire de ceux qui ont vécu cette époque et illustrent les documents de 1936. Un formidable désir de vivre avait enthousiasmé la jeunesse.

 

 

 

Les événements de 1938 – 1939 et la guerre mirent fin au beau rêve. Léo LAGRANGE , réformé,  s’engage volontairement pour aller combattre, hélas il est tué par un blindé allemand   en juin 1940 à EVERGNICOURT (Aisne).

 

 

 

Il est bien que  SAINT-EGREVE, ville sportive, ait une rue qui rappelle le souvenir de Léo LAGRANGE, qui œuvra  avec dévouement pour le développement du sport. Qui comme les Résistants était engagé volontaire, à l’exemple des nombreux sportifs  de la commune, pour certains jusqu’au sacrifice de leur vie

 

 

 

Pour honorer la mémoire de Léo LAGRANGE le Conseil Municipal a décidé de donner son nom à une rue qui part de la rue du Gymnase et se termine dans un lotissement de villas.