Le VERCORS

 

Haut lieu de la Résistance

 

         L’ordre de mobilisation donné le 6 juin 1944 par les chefs du Vercors, fit affluer un nombre considérable de Résistants et penser à un débarquement imminent en Provence. Au lieu de cela, en juillet, c’est la Wehrmacht qui, après avoir encerclé le Vercors, attaque de toutes parts avec environ  15.000 hommes soutenus par l’aviation.

 

          Les Résistants malgré leur courage et leur sacrifice sont débordés. Ils lancent plusieurs appels à l’aide  rappelant les promesses de livraison d'armes lourdes, mais rien ne vient d’Alger, ni de la part des Alliés. Le texte du télégramme du chef civil du Vercors est pathétique.

 

          La fin du Vercors est dramatique, on déplore des centaines de victimes civiles et de Résistants, les grands blessés cachés dans la grotte de la Luire sont achevés avec une rare sauvagerie.

 

         Rappelons-nous que dans le Vercors Haut Lieu de la Résistance Française 3.000 à 4.000 maquisards tinrent tête pendant plusieurs semaines à une division  nazie allemande et la paralysèrent.    

 

         Aujourd’hui dans les deux cimetières Nationaux de VASSIEUX et de SAINT-NIZIER,  reposent les Résistants Morts au Champ d’Honneur et les victimes civiles ; de très nombreux monuments, stèles, plaques jalonnent les routes rappelant aux passants le drame du Vercors.

 

 

         A SAINT-EGREVE la rue du Vercors longe la rive gauche de la Vence de la rue Paviot (près du Pont de Vence) à la  voie SNCF.

 

 

         A SAINT-MARTIN-le-VINOUX la rue du Vercors part de la place de la Mairie et aboutit rue de la Libération.